Définitions

Le Serpentaire a deux significations principales bien distinctes: l’une est de l’ordre des sciences naturelles et la deuxième est de l’ordre de l’astronomie. Mais à y regarder de plus près, nous allons trouver des passerelles. Autrement, Serpentaire est le nom donné à un voilier. Enfin, « la » serpentaire est l’appellation courante de plusieurs variétés de plantes, dont l’une sert à soigner les morsures de serpents.

Commençons par la partie animalière. Le serpentaire mesure entre 1,25m et 1,50m. Il pèse entre 2,5kg et 4,5kg. Il vit dans les régions au sud du Sahara, en Afrique Equatoriale jusqu’en Afrique du Sud. C’est une espèce sédentaire.  

Le serpentaire semble être le résultat d’un croisement entre une cigogne et un rapace. Avec ses longues pattes qui évoquent donc une cigogne, ses deux très longues plumes centrales situées au bas de son corps, aux extrémités noires, le serpentaire ne correspond à aucun autre rapace. A l’arrière de sa tête et à son cou se trouve une touffe de plumes qui ressemblent à des plumes d’oie, celles utilisées autrefois pour écrire. C’est pourquoi cet oiseau porte aussi le nom de secrétaire en comparaison avec les clercs de notaires ou avec les secrétaires de l’ancien temps, la plume à l’oreille.

Au bout de ses pattes, le serpentaire possède des doigts courts boudinés qui sont adaptés à sa marche, et non à saisir des proies. En effet, le serpentaire marche la plupart de son temps (jusqu’à  plus de 24 km par jour dans la savane!) et poursuit rapidement au sol des gros insectes, des sauterelles, des petits mammifères, des grenouilles, des lézards, des tortues. Il sait aussi immobiliser et tuer les serpents, ses ailes faisant office de bouclier lors de l’attaque. Tout de même, toujours à la manière d’une cigogne, ce rapace peut planer et voler correctement.

Le nid est bâti au moyen de branchettes, sur un arbre au sommet aplati (un acacia par exemple). Les deux à quatre œufs sont couvés par la femelle pendant 45 jours environ. Comme cette espèce ne peut pas apporter de la nourriture dans ses serres, elle la donne directement aux petits grâce à son bec ou bien elle la régurgite. Les petits quittent leur nid à l’âge de dix à onze semaines. 

Enfin, un détail qui va nous ramener à l’astronomie : le nom scientifique de cette espèce unique, Sagittarius serpentarius.

Ceci n’est pas une coïncidence, Sagittarius renvoie au Sagittaire. Ou pour être précis à la constellation du Sagittaire. Et pourquoi donc ? Parce qu’effectivement la constellation du Serpentaire existe après celle du Scorpion et avant celle du Sagittaire. Rappelons qu’une constellation est un regroupement d’étoiles, ainsi suivant les traditions et les époques, la délimitation du Serpentaire variait. Il a fallu attendre 1930 pour officialiser cette constellation par l’Union Astronomique Internationale. Elle prend le nom latin d’Ophiuchus, le porteur de serpents, en rapport avec la mythologie romaine. Ophiuchus coupe de même la constellation du Serpent, un peu comme notre oiseau tueur de serpents, divisant la Tête de la constellation du Serpent et la Queue du Serpent. En rapport avec le zodiaque astrologique, le Serpentaire est considéré comme le 13^ème signe puisque la Terre rencontre bien cette constellation dans son parcours annuel. Nous pouvons l’observer la nuit en juin.

Pour certains la constellation du Scorpion a trop tendance à s’étendre vers le sud, sortant ainsi de la trajectoire de la Terre. Il faut donc bien considérer le Serpentaire comme 13^ème signe pour combler ce « vide ». Et en plus, un phénomène particulier se produit quand la Terre passe annuellement dans cette région. L’espace entre les étoiles est composé de nuages gazeux et de poussières. Au niveau du Serpentaire, des « courants d’air » composés principalement d’hélium viennent à la rencontre de la Terre. Mais les astronomes sont catégoriques : aucun danger pour notre planète. Ce phénomène provient du Soleil qui ne parvient pas complètement, par son champ magnétique, à dévier ces vents. Le Soleil est capable de les repousser au delà de l’orbite de Pluton, « planète » la plus éloignée du système solaire. Mais localement, une brise arrive donc à pénétrer par la « fenêtre » du Serpentaire. Il s’agit d’un cône où le Soleil concentre la matière poussiéreuse et qu’il maintient par sa masse. La force de ce vent peut-il varier et se renforcer avec le temps ? La question est à l’étude.

Ainsi, Ophiuchus fait bien parler de lui en astronomie. Est-ce la même chose en astrologie ?

Histoire et symbolisme de la constellation

Le signe du Serpentaire renvoie directement à la légende d’Asclépios, dieu grec de la médecine. Il correspond à Esculape pour les Romains et se rapproche d’un personnage historique de l’Egypte Ancienne, appelé Imhotep, doté de nombreux talents (architecte, philosophe et médecin).

Suivant la mythologie grecque antique, Asclépios est le fils d’Apollon, dieu de la poésie, de la musique et de la divination. Son père a représenté l’esprit grec, doué de raison. Cela ne l’a pas empêché de faire une crise de jalousie à son épouse, Coronis. Enceinte d’Asclépios, elle est assassinée pour avoir trompé Apollon avec un mortel. Ainsi, Asclépios n’a jamais connu sa mère et fut malgré tout sauvé par son père. Il est d'abord confié à une nourrice puis Apollon amène son fils à l’école du centaure Chiron, le plus grand pédagogue de la Grèce. Celui-ci l’initie à l’art des incantations magiques, à la connaissance des philtres, aux vertus thérapeutiques des plantes sauvages, des drogues et à la chirurgie, qui redresse les membres tordus. Asclépios excelle dans ces domaines.

Athéna, déesse de la guerre, lui donne alors deux fioles contenant du sang de la Gorgone, monstre féminin, abattue par Persée. L'une de ces fioles permet de tuer et l'autre de ressusciter les morts. Asclépios se sert à plusieurs reprises de la deuxième fiole : non seulement il guérit les malades mais aussi il ressuscite les morts. Hadès, dieu des Enfers, se plaint à Zeus son frère que l'ordre du monde risquait d'en être changé et ce dernier foudroie Asclépios, pour avoir osé se considérer à l’égal des dieux. En réalité, c’est l’orgueil d’un homme qui a commis un sacrilège en s’accaparant du droit de vie et de mort sur ses semblables. La punition des dieux sert à montrer qu’il ne faut pas dépasser certaines limites. L’homme ne peut pas tout maîtriser.

Toutefois, la ferveur pour ce héros est restée intacte, il est honoré partout en Grèce. Alors Zeus rappelle Asclépios à la vie sous la forme d'un serpent, réalisant ainsi la prophétie de la fille de Chiron qui avait prédit qu'Asclépios deviendrait un dieu immortel, un dieu à part entière, un dieu entièrement bienfaisant, guérisseur des maladies des hommes et soulageant leurs souffrances. Il réapparaît donc chaque nuit sous la forme de la constellation d’Ophiuchus, le porteur de serpents. Asclépios est considéré comme un dieu des plus populaires.

Selon plusieurs historiens, Asklépios a pu être un humain connu pour ses connaissances et sa bonté et qui fut divinisé par la suite. Il a épousé Epioné, dont il a eu quatre filles : Panacée (la guérison universelle), Hygiée (la Santé), Iaso (la Guérisseuse) et Acéso (le Médicament), et deux fils Podalire, Machaon. Ceux-ci se sont illustrés comme médecins dans l'armée des grecs, pendant la guerre de Troie.

Les descendants d'Asclépios, les Asclépiades, ont formé une confrérie, avec ses rites secrets. Hippocrate, le grand médecin de l'antiquité, serait un descendant d'Asclépios. 

L’attribut d’Asclépios, ou Esculape pour les Romains, est le caducée. Il en est par conséquent la représentation du signe du zodiaque et renvoie à la médecine. Il est constitué d’un bâton, symbolisant un tronc d’arbre. Cet arbre, c’est l’arbre de la vie, notre force physique. Autour de ce bâton s’enroule un serpent, principe essentiel de tout dérèglement malsain. Or, ce serpent épouse la forme du bâton, ainsi son venin se transforme en remède. Le mal est contrôlé car le caducée prend une forme harmonieuse, équilibrée. La santé tient justement à cet équilibre et la force pervertie du serpent apporte la guérison. Le corps mais aussi l’âme sont en bonne santé. Le caducée représente alors notre équilibre psychosomatique, la force de l’esprit qui ne se retourne pas contre notre corps.

Le Serpentaire en astrologie

Présentation du signe

De nos jours, être du signe du Serpentaire, cela concerne les personnes nées entre le 29 novembre et le 17 décembre. Mais ces dates vont l’encontre de la première constatation d’anciens astrologues. Certains natifs du signe du Scorpion, nés vers la mi-novembre, ne correspondaient pas au caractère habituel du Scorpion. De son vivant, Jean Rignac, astrologue français, s’était distingué de ses confrères en utilisant le Serpentaire dans ses horoscopes à la radio. Il prenait en considération ce signe pour les personnes nées du 12 au 22 novembre. Ce procédé était contestable puisqu’il ne s’appuyait pas sur le zodiaque des constellations. 

Voici un portrait du caractère du Serpentaire :

Le Serpentaire cherche l’harmonie, la paix et la sagesse. Il est précis dans ses idées et dans ses gestes. Il peut endosser le rôle de justicier du fait de sa fierté, allant jusqu’à l’arrogance parfois. Il a de l'autorité, mais aime peu commander. Très humain, il adore communiquer avec autrui, transmettre ce qu'il sait, apprendre ce qu'il ignore. Il cherche toujours a accroître son savoir et peut facilement poursuivre de longues études. Tout en n'ayant apparemment pas de secret, il sait très bien masquer le but qu'il poursuit réellement. Très diplomate, sachant argumenter minutieusement, il se tait souvent pour écouter les autres.

Tenace, le Serpentaire n'abandonne jamais une idée et va jusqu'au bout de ses plans avec une opiniâtreté inlassable en sachant attendre le moment propice pour agir, et ce avec une patience infinie. Il estime souvent avoir le temps comme un allié. Le natif du Serpentaire a un bon esprit d'analyse et de synthèse qui lui permet de tirer généralement les leçons des évènements et peut donc souvent prévoir les conséquences d’actions présentes ou futures avec une précision remarquable grâce à la richesse contenue dans son expérience. De plus, il sera aidé par son grand sens critique si celui-là est correctement mis en perspective. Positif et réaliste, c’est un solitaire dans la réflexion et le travail.

Le natif du Serpentaire estime que l'homme doit progresser par lui-même, seul et que l'on n'obtient rien sans donner quelque chose en échange, d'où son principe de ne jamais fournir de solution toute faite à un problème qui concerne autrui. Il sait que chacun doit trouver sa voie personnelle, adapté à son tempérament particulier. Fortement influencé par le passé, il oscille entre les réalisations matérielles et la conscience purement spirituelle. Son intelligence logique et intuitive lui permet d'étudier les problèmes compliqués, ardus, et de les résoudre ensuite avec subtilité, dans le calme et la solitude. Bien que de nature intuitive et poétique, il aurait également des aptitudes pour les domaines très concrets tels que la comptabilité et les finances. Le Serpentaire est orienté vers la médecine et la guérison naturelle. Côté ésotérique, il aurait des prédispositions pour l’astrologie, les prémonitions et l’interprétation des rêves.

Le natif du Serpentaire a besoin d’avoir une grande liberté d'action. Adorant les voyages, changer de peau, avoir des personnalités multiples, il déroute souvent les autres. En réalité, il est peu compliqué et sait parfaitement se reconnaître ou se retrouver dans les divers visages qu'il offre aux gens suivant ses aptitudes à les comprendre. Gardant toujours ses arguments principaux en réserve, il ne s'en sert qu'en dernier ressort pour convaincre. Préférant contourner les obstacles que les affronter de face, il progresse toujours, plus ou moins vite, mais sans arrêt notable. Il possède de même un sens de l’humour souvent orienté vers les sarcasmes.

Refusant les liens aliénants, il préfère les liaisons temporaires dans de nombreux domaines de l'existence. Il est opposé à toute forme de contrainte ou d'oppression, ayant les ressources pour se dégager des mailles du filet dans lequel on cherche parfois a les retenir. Certaines personnes peuvent se déclarer amis du Serpentaire mais ceux-ci percevront souvent cette "amitié" comme une relation superficielle. Ne cherchant pas les responsabilités, le natif du Serpentaire sait pourtant assumer les siennes avec autorité, compétence et adresse, comme le chirurgien ou le médecin.
Le Serpentaire aime la vie, c’est un sentimental possédant un fort tempérament sensuel. Il ne néglige donc pas du tout les amours. Au contraire, c’est un séducteur ou une séductrice née grâce à son charme magnétique et à son éloquence naturelle qui lui permettent de se montrer fort attirants, bien qu’il soit considéré comme légèrement excentrique. 

Est-ce qu’il faut tenir compte de ce signe ?

Avant de rentrer dans le vif du sujet, deux informations à mettre au clair. La première permet de démentir cette rumeur datée de 2011 en provenance du continent américain. Elle considérait l’arrivée d’un treizième signe du zodiaque dans tous les horoscopes comme une révolution, un moment historique, qui allait pour la première fois démolir les vieux paramètres de l’astrologie occidentale. Il s’agissait donc du Serpentaire, bousculant les autres signes et remettant les signes astrologiques en phase avec les constellations. Donc, un natif de la Vierge devient un Lion, un natif du Sagittaire devient un Serpentaire !

Les astrologues connaissent cette constellation depuis bien longtemps. En revanche, si nous remontons au temps de l’Egypte Antique, il n’y avait pas 13 signes dans le zodiaque des constellations (appelé zodiaque sidéral) mais 18 signes ! Ce deuxième élément permet de comprendre que si, par la suite, les Grecs de l’Antiquité ont voulu simplifier le zodiaque en 12 signes, c’est qu’il y avait une raison pour rendre un ensemble cohérent.

Donc, ce sujet fait débat mais à vous de vous faire votre propre opinion. Vous devinerez quand même facilement mon avis.

Continuons notre remontée dans le temps. Pour les Egyptiens, la constellation du Scorpion n’était pas représentative d’un scorpion. Ce peuple avait rattaché les signes du zodiaque en fonction de leurs propres divinités et le Scorpion était pour eux la divinité du Serpent ! De la même manière, un scarabée, animal sacré égyptien, était placé au lieu d’un crabe pour le signe du Cancer (appelé autrefois l’Ecrevisse en Europe). Enfin, l’astrologie amérindienne attribue aussi le signe du Serpent aux personnes nées au mois de novembre, signe du Scorpion occidental. Comme par hasard, nous retrouvons juste à côté de notre constellation actuelle du Scorpion, la constellation du Serpent et celle d’Ophiuchus !

Ajoutons aussi une remarque sur ce « 13^ème signe » du zodiaque. Ce Serpentaire serait donc rattaché au nombre 13, qui dérange car il peut porter à la fois bonheur et malheur. En numérologie, c’est un nombre important, dit « karmique ». Il y a aussi parfois treize lunaisons dans une année. Mais le souci, désolé pour les gens qui voyaient l’apparition récente du Serpentaire, le zodiaque commence par le signe du Bélier et se termine par le signe des Poissons ! Donc, le Serpentaire serait le 9^ème signe du zodiaque, prenant la place au Sagittaire !

Si nous tenons compte de la place d’Ophiuchus dans le zodiaque des constellations, nous ne pouvons écarter le fait que le caractère de ce signe serait un intermédiaire entre le Scorpion et le Sagittaire. Et là, il y a encore un souci : que dire de l’autre constellation proche du Scorpion, celle de l’Aigle ? Oui, deuxième « coïncidence » astronomique, ces deux constellations sont côte à côte en conformité avec la tradition astrologique. Celle-ci déclare que le Scorpion est le seul signe qui peut sortir de ses travers maléfiques et devenir un être spirituel, aérien. Il devient donc un aigle. Pourquoi cet oiseau ? Cette image renvoie directement aux quatre évangélistes chrétiens : le Bœuf (Taureau) pour saint Luc, le Lion pour saint Marc, l’Homme (Verseau) pour saint Matthieu et l’Aigle pour saint Jean. Cette lecture chrétienne donne aussi un équilibre au zodiaque, les quatre signes des évangélistes sont en effet répartis de manière égale et forment une « croix ». Ce sont les quatre signes dits « fixes » en astrologie. Petit détail à souligner : nous comprenons maintenant pourquoi le serpentaire, l’animal, est un rapace : nous avons une synthèse de ces deux constellations.

Accepter d’insérer le signe du Serpentaire au détriment de la constellation de l’Aigle le détache donc de la symbolique du signe du Scorpion. Il n’est plus un « satellite » du Scorpion comme la constellation de l’Aigle et n’est pas à greffer avec le signe du Sagittaire. Cette notion est importante car il faut comprendre que chaque signe accueille une planète, contient une polarité masculine ou féminine, représente un des quatre éléments. Comment classer le Serpentaire ? On casse en fait le travail des astrologues de la Grèce antique qui ont institué ces principes à partir des quatre humeurs (bilieux, nerveux, lymphatique et sanguin). D’autres sciences humaines se servent de ces bases, alors pourquoi tout gâcher sous prétexte d’être en conformité avec l’astronomie ?

Donc, toute description du signe du Serpentaire comme celle donnée plus haut n’a aucun fondement concret. Elle s’inspire uniquement de la symbolique et de la légende.

L’astrologie occidentale ne tient pas compte des constellations et s’intéresse à douze secteurs que parcourt le Soleil en une année. Il s’agit du zodiaque tropical en rapport avec le tropique du Cancer, point le plus haut de la course solaire et en rapport avec le tropique du Capricorne, point le plus bas de la course solaire. Entre ces deux signes défilent les autres signes du sud vers le nord ( Verseau, Poissons, Bélier, Taureau, Gémeaux) et du nord vers le sud ( Lion, Vierge, Balance, Scorpion, Sagittaire). Des caractéristiques ont été attribuées en fonction des conditions climatiques (froid, chaud, sec, humide) quand le Soleil passe chaque année sur un secteur précis, un signe du zodiaque. Il faut comprendre aussi que les Grecs antiques ont tenu absolument à chercher l’harmonie dans le zodiaque en effaçant les disparités de taille entre les constellations. Par exemple, la constellation de la Vierge est beaucoup plus longue que celle de la Balance. Un secteur représente à peu près l’équivalent d’un mois dans notre calendrier : ainsi, le mois de septembre (Vierge) n’a pas besoin d’être plus deux fois plus long que le mois d’octobre (Balance). Ce zodiaque tropical a été le résultat de longues observations entre le rythme des saisons sur plusieurs années et le déroulement des mois de l’année.

D’autres astrologues plus modernes sont même allés plus loin, le zodiaque est avant tout le résultat du rapport entre la longueur du jour et de la nuit dans une journée. Autrement dit, le signe du Cancer est le secteur zodiacal où les jours commencent à raccourcir. On a donc choisi cet animal dans l’Antiquité parce que celui-ci marche à reculons. On revient vers l’égalité entre le jour et la nuit, d’où le signe de la Balance. Enfin, on se dirige vers le solstice d’hiver avec le signe du Capricorne, signe d’ascension qui est en rapport avec le symbole de la montagne à gravir.

Alors, pourquoi changer une équipe qui gagne ?